A notre arrivée, la 404 pickup nous attend pour nous emmener à notre "villa", "chez Henry".
Le lendemain, la météo est bonne, nous allons en tuk-tuk à "Bora Dive" notre club de plongée qui est aussi un centre de recherche océanographique, où nous attend notre nouveau moniteur Seb.
Sous l'eau.
En bas, anémones de mer et poissons clown.
Une seiche.
En remontant à la surface, on fait une pause de trois minutes à 5 mètres pour "décompresser".
Pêcheurs en pirogue dans le lagon. La pêche se fait au filet, à la ligne ou avec des paniers.
Pêcheurs à pied, la technique consiste à faire une ronde et à se regrouper au centre en piégeant les poissons dans une nasse.
"Chez Henry"

A Sainte Marie, on trouve beaucoup de sculptures d'animaux en bois, notamment des baleines. Toute la zone entre l'île et la Grande Terre est un sanctuaire pour les baleines. Elles arrivent à partir du mois de juin pour mettre bas et restent jusqu'en octobre. Durant les mois de juillet et août beaucoup de touristes viennent les observer, ainsi que des scientifiques. Du coup cette partie de mer protégée attire d'autres animaux comme des tortues marines, des raies et petits requins. Une association : CetaMada, (dont Henry est un des fondateurs), organise des sorties en mer pour observer les cétacés, et étudier les baleines.

Révisions pour le bac français
Encore une plongée, nous allons visiter une épave, Le Batleur. A la pointe sud de l'île aux nattes, (au sud de Sainte Marie). Dans les années 50, un bateau s'est échoué sur la barrière de corail, un remorqueur est venu tirer ce bateau mais en vain, on a fait appel au Batleur pour aider le remorqueur, Le Batleur s'accroche le long du cable, mais pendant la traction, il se retourne et sombre. Il est posé retourné à 15 mètres de fond. Le bateau échoué sur la barrière de corail est toujours visible.
Un bénitier.
Une rascasse.
En bas à droite des poissons chats.
Visite du Batleur.
Ballade à pied à Vohilava

Une "gargotte".

Excursion vers le nord de l'île en 4x4.
L'église d'Ambodifotatra (prononcer "Ambodifoutr"), la capitale, est la première église de Madagascar. Cette église domine la "baie des forbans" face à "l'île aux pirates". Sainte Marie située sur la route des Indes, était un repère de marins en tout genre qui cherchaient un port plus discret que ceux situés sur la "Grande Terre". Nous reparlerons d'un de ces navires plus bas.
Plantation de riz bordée de girofliers.

Une cascade, pause baignade.

Notre Toyota, presque un million de kilomètre au compteur !
Dès que nous arrivons sur le côté est de l'île le sol en latérite disparait remplacé par de la silice, la végétation devient plus rase.
Arrivée au "Lac Noir".
Déjeuner chez Hélène au "Paradis d'Ampany", au menu : en entrée : papaye verte rapée au gingembre puis marguerite ou poulet sauce coco ou crabe de la mangrove farci, en dessert gâteau coco à la vanille.

Nous partons en pirogue à travers la mangrove pour rejoindre le rivage de la côte est.
Pirogue en piètre état, avec une petite voie d'eau, nous avons écopé pendant le voyage.
Nous traversons la "baie d'Ampany", des pêcheurs déposent des paniers à crabes.
Nous débarquons et terminons à pied.


Au retour, avant d'embarquer, il faut écoper.
Des femmes pêchent à pied.
Vers la côte ouest, à nouveau les rizières.
Maquette du Sérapis au centre de plongée.
"Le Sérapis"
Le HSM Sérapis est un deux ponts de cinquième rang de classe Roebuck, construit par Brent Built aux chantier naval de Greenland South Dockyard, à Rotherrhither en Angleterre, il entre en service dans la Royal Navy en 1779. Armé de 44 canons ( 20 de 18 livres, 20 de 9 livres et 4 de 6 livres). Le Sérapis est baptisé d'après le dieu Sérapis de la mythologie grecque et égyptienne. Il fit son premier voyage mi-1779 durant la guerre d'indépendance des Etats-Unis. Sa première mission fut d'escorter la flotte marchande des Baltiques sous pavillon anglais. Le "Bonhomme Richard" sous pavillon des treize colonies commandé par John Paul Jones le capture, mais pendant l'abordage, le "Bonhomme Richard" coule, Le Sérapis passe sous pavillon américain. John Paul Jones est un héros aux Etats-Unis, car il est le premier américain à avoir gagné une bataille navale. Ensuite il est transféré à la France et reçoit une commission de navire corsaire aux mains du fameux pirate "William Kid". En 1781, au large de Sainte Marie, face à la baie des forbans, il prend feu et coule. Il est oublié. L'histoire de la découverte de cette épave est une autre aventure à laquelle Henry à participé. C'est une nouvelle occasion de plonger !
Notre matériel nous attend.
Nous partons donc avec Henry, c'est lui qui nous a fait découvrir la plongée sous-marine en octobre dernier. Avant, il travaillait pour la "Comex", il plongeait par très grand fond avec scaphandre à des profondeurs avoisinant les 300 mètres dans l'obscurité totale pour réparer et inspecter entre autres des installations pétrolières au large des côtes africaines. Les plongées pouvaient durer 10 heures pour réparer des pipelines. Ecouter Henry raconter c'est partir à l'aventure. Si on lui demande de nous emmener voir ce qu'il reste du Sérapis, on ne peut pas lui faire plus plaisir. La météo n'est pas très bonne, vent et pluie, la visibilité en profondeur sera mauvaise. L'emplacement exact du navire est gardé secret par Henry afin d'éviter le pillage de ce qu'il reste de l'épave. Le navire est au fond de la mer depuis plus de 200 ans, il ne reste plus grand chose sur le site, tout ce qui n'a pas brulé s'est éparpillé quand le bateau a dérivé en sombrant. Nous trouverons des briques, des canons, des plaques de cuivre qui étaient clouées le long de la coque afin de la protéger, l'ancre qui est énorme. Tout ce qui était en bois a disparu.
La visibilité est assez mauvaise, sur le chemin une ancre, mais ce n'est pas celle du Sérapis.
Henry nous a montré des objets trouvés autour de l'épave comme entre autres un encrier, des pots en terre, un morceau de vase Ming, un plomb servant à déterminer la profondeur d'eau sous le navire. Ces objets inventoriés attendent une vitrine dans un musée. Il a été aussi retrouvé des morceaux de faïence de Rouen.
Une petite dernière avant de rentrer, une plongée de nuit. Vérification des lampes torches.
Une ballade à vélo et le lendemain retour à Tana.
magnifique ... bravo aux réalisateurs
RépondreSupprimerPensez vous pouvoir revenir un jour ..... ?
Papi-Mamie
Sympa vos vacances ! On pense à vous. Gros bisous. Thierry
RépondreSupprimerdes vacances de rêve! on vous envie tous, sous notre éternelle pluie normande, et on espère que vous profitez bien, et que tout va bien!
RépondreSupprimergrosses bises mouillées! :)
les martins
On est en Isère et pourtant on se croirait en Normandie à la Toussaint.....
RépondreSupprimerOn pense beaucoup à vous qui êtes aussi sous l'eau...mais c'est pour admirer de jolis specimens.
Bisous
Monique, Roger