La "mythique" RN7, d'Antananarivo à Tuléar, puis Ifaty par la piste.



    Suzanne, Nils et moi sommes "descendus" à Tuléar, c'est la RN7 qu'il faut prendre. Cette route est mythique comme la "route 66" ou comme la "route 40" (que nous avons croisé il y a quelques années) qui longe la Cordillère des Andes. Nous n'avons pas réussi à savoir pourquoi cette route est "mythique". Il y a environ 950 km à parcourir. Tuléar se trouve au sud-ouest de l'île.


Nous quittons les terres des "Merina" qui s'étendent de part et d'autre d'Antananarivo, pour traverser le territoire des "Betsileo". Ces deux ethnies représentent le mieux la composante indo-malaise de Madagascar.




C'est le début de la récolte du riz.


Les Betsileo sont les maîtres dans la riziculture et l'irrigation.


Les plateaux malgaches s'ornent de leurs hautes maisons de brique rouge à balustrade et de leurs magnifiques cultures en terrasse.





Fours à briques.


Le riz, une fois récolté, transporté en charrette tirée par les zébus, est battu sur la pierre (en bas sur la photo), puis étalé au sol, soit dans la cour, soit sur le bord de la route pour sécher.


La route est très sinueuse, parfois très mauvaise, il nous faudra 8 heures pour parcourir les 410 km jusqu'à Fianarantsoa (dire Fianar). Pour les visiteurs Fianarantsoa est avant tout une ville étape entre les Hautes Terres pour aller soit à Tuléar, soit à vers Manakara à l'est.


Notre auberge, située dans "Tanana Ambony", la ville haute.











Comme à Antananarivo, les rizières sont dans la ville.





Vue sur la cathédrale d'Ambozantany, parfois surnommée "Le Vatican", elle accueille de nombreuses églises représentant tous les courants de la religion catholique.




Le lendemain, très tôt, nous reprenons la route, c'est la fin des Hauts Plateaux.


Nous arrivons dans une région d'éleveurs de zébus.


Nous croisons beaucoup de troupeaux qui vont paître, aussi des écoliers sur le chemin de l'école, souvent plusieurs kilomètres de marche.















Il y a 540 km à parcourir, petit à petit la route est moins montagneuse. L'altitude diminue, il commence à faire assez chaud.























Les "taxis brousse".


Le rocher d'Ifandana, il est sacré pour les Betsileo, il est interdit de le montrer du doigt.






Le plateau de Horombe, peu d'arbres







Au loin, le massif de l'Isalo.


Tuléar. Fin de la RN7. Nous sommes arrivés le soir.
C'est la plus importante localité du sud malgache. Cette ville offre un intérêt limité, par contre les plages au nord et au sud sont superbes, nous irons au nord.
Ces photos ont été prises quelques jours plus tard.








Nous allons vers le nord, en longeant la côte, il y a 27 km de piste.







Nous sommes sur les terres des Vezo, (dire vez), c'est le seul peuple de l'île sans réel territoire. Vezo signifie pagayeur, ils sont souvent appelés "nomades de la mer", ils arpentent traditionnellement le littoral durant la saison sèche à bord de leurs pirogues à balancier. Ils suivent les bancs de poissons et bivouaquent sur les plages. La majorité des Vezo est maintenant sédentarisée. Ils pêchent tous les jours.




Transport en commun allant à Morombe, au nord.





Village de pêcheurs.


Arrivée à Ifaty (dire Ifat), au programme : plongée sous-marine, repos.


Notre hôtel.


Peu de clients, seulement trois, nous.


Notre bungalow au bord de la plage, en pierre et palissandre.




La vue sur le lagon.








1 commentaire:

  1. super reportage...
    continuez à nous faire voyager ....
    Bisous à tous
    Monique, Roger

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